HédonismeL’importance des plaisirs quotidiens pour le bonheur mercredi 26 août 2015 C’est mon dictionnaire après tout donc je peux choisir la définition que je vais en donner et la question que je vais poser. L’hédonisme qui m’intéresse, c’est la série de plaisirs quotidiens, de joies, de satisfactions qui permettent de tenir dans l’effort vers un but. Notre vie n’est pas faite que de satisfactions et plus grande est la satisfaction recherchée, plus rare est-elle. Alors l’hédonisme est cette série de petites satisfactions qui nous aident à supporter des épreuves, des contrariétés, des stress... et puis tout simplement à expérimenter de petits bonheurs au quotidien en attendant un grand bonheur qui tarde parfois à venir. Etre un homme heureux...L’expérience prouve que la vie ordinaire d’un homme heureux est habitée en moyenne par trois quarts de pensées positives, et un quart de pensées négatives. Mais le propre des pensées négatives, contrairement aux positives est qu’elles peuvent se ressasser, on passe alors dans ce que le psychologue Christophe André appelle les ruminations. Si on se laisse aller aux ruminations, c’est à dire penser et repenser à certaines émotions négatives, et ou leurs causes, la proportion de pensées positives et négatives peut rapidement tomber en faveur des négatives, et c’est la déprime, voire la dépression à plus long terme.
Redonner sa place au positif, profiter du présentJe vais recenser des moyens efficaces de redonner leur place aux pensées positives, mais vous pouvez certainement en trouver d’autres avec un peu d’imagination :
Il y a une constante dans cette liste, qui n’est pas exhaustive, ce sont des choses agréables mais on peut passer à côté si on va trop vite. Ce sont aussi des choses pour lesquelles on peut facilement s’arrêter et prendre le temps de profiter du présent. Bref des outils pour ceux qui n’ont pas encore pu s’adonner aux joies de la méditation !! L’instant présent et l’exemple du paquet de chipsJe vais prendre un exemple un peu provocateur puisqu’il tourne autour d’un petit plaisir coupable. Imaginons que je viens de m’acheter un paquet de chips et que je vais le savourer tout seul pour mon petit quatre heure. Remplacez les chips par tout autre chose que vous pouvez savourer par petits morceaux, ou engloutir goulument d’un coup. Deux possibilités maintenant, je peux m’asseoir devant la télé et rapidement manger mes chips sans même m’en rendre compte. J’aurai rapidement vidé le paquet sans éprouver plus qu’un plaisir fugitif et finalement coupable. Ou bien, je m’en verse quelques unes dans un bol, c’est ma ration raisonnable, je sais que je suis rationné donc je dois profiter de ce que j’ai, et je vais les savourer une à une sans rien faire d’autre si ce n’est de me poser confortablement. Dans lequel des deux cas aurai-je le plus profité de l’instant présent ? Dans le cas où j’aurai savouré chaque chips. Au contraire, devant la télé, j’aurai cédé à la boulimie. Figurez vous que l’exercice est impossible à faire avec un hamburger d’une marque connue de fast food : ce plat est tellement truffé d’exhausteur de gouts que si on prend le temps de la savourer, le gout est effectivement trop fort, écœurant. C’est parlant non ? Ce plat est conçu pour un usage boulimique, pour ressentir son gout même dans la boulimie ! Pour aller plus loin :P.-S.Cet article fait partie d’une série sur mon blog destinée à former une réflexion quotidienne qui constituera un dictionnaire pragmatique et inconstant du mieux vivre entre humains. Vous souhaitez les retrouver retravaillés sous forme de livre, il vient de paraître, rendez vous sur le site de l’éditeur. Répondre à cet article |
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