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Angoisse

trouver des solutions à l’angoisse

lundi 17 août 2015

L’angoisse est un sérieux problème. Il est possible que certains soient plus angoissés que d’autres sur la base de la chimie de leur cerveau, et je pense faire partie de cette population. L’efficacité des anxiolytiques, qui ne peuvent être qu’une solution passagère, nous montre que la chimie du cerveau impacte directement sur l’angoisse. Mais il est certain également que notre mode de vie influe énormément sur notre niveau d’angoisse.

Retour sur expérience

A la période la plus angoissante de ma vie, j’avais trouvé un remède qui consistait, avec l’aide d’un coach formé à la méthode Vittoz, à se laisser guider par les sensations simples, aller au marché, voir autour de soi en marchant, sentir et ressentir, bref laisser au calme l’intellect qui anticipe et qui craint. De façon générale, je constate que mon angoisse diminue avec l’activité physique, le jardinage, les activités de plein air, les activités relaxantes, le repos intellectuel, la contemplation du beau. A l’inverse, mon angoisse a plutôt tendance à augmenter si je tente de l’étouffer temporairement avec des distractions bruyantes, des jeux vidéos, de la boulimie, ou lorsque je tente de mettre un couvercle dessus sans la gérer.

Fort de toutes ces expériences, j’ai pu arriver à la conclusion que la méditation de pleine conscience est l’outil le plus puissant contre l’angoisse. En tous cas pour diminuer l’angoisse. Se réveiller en pleine nuit, en pleine crise d’angoisse et arriver à trouver la sérénité pour méditer est autrement plus difficile.

Quelle est la source de l’angoisse ?

Je constate que ce qui m’angoisse le plus dans la vie est le manque de contrôle sur les événements de mon existence. Quand je suis confronté à des actions dont le déroulement dépend d’autres personnes à qui je ne fais pas confiance, quand je suis sur le point de partir en voyage et qu’un oubli dans les préparatifs pourrait me couter cher, quand je sens que je ne me suis pas assez investi sur une tâche qui demanderait beaucoup plus de travail. Suis-je si angoissé parce que j’ai un grand besoin de contrôle de ma vie ? La réponse à cette angoisse serait donc de laisser aller davantage.

Accepter l’incertitude

A ceci une seule solution, la méditation qui me permet de m’abandonner, de considérer avec plus de bienveillance ce qui peut advenir, d’accepter que rien n’est acquis, de me réconcilier avec mes émotions.

Diminuer l’incertitude est utile aussi :

  • Etre préparé (faire des listes de préparation pour les activités angoissantes, liste de départ en voyage, etc.)
  • Anticiper, c’est dire faire à l’avance ce qui devra être fait. Attention toutefois à ce que ça ne devienne pas une source d’angoisse supplémentaire car il est impossible de tout anticiper.
  • Analyser les moyens dont je dispose pour lever l’incertitude.
  • Evaluer les risques et prévoir des solutions de secours (une deuxième carte bleue si je perds la première en voyage, un scan de mes papiers importants)

Pour aller plus loin :

P.-S.

Cet article fait partie d’une série sur mon blog destinée à former une réflexion quotidienne qui constituera un dictionnaire pragmatique et inconstant du mieux vivre entre humains. Vous souhaitez les retrouver retravaillés sous forme de livre, il vient de paraître, rendez vous sur le site de l’éditeur.

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