la doctrine sociale de l'Eglise :

Avant Rerum Novarum, l'Église catholique n'avait comme éléments de doctrine sociale que ce qui avait été dit par Saint Thomas sur la Justice, et aussi sur la destination universelle des biens de la terre (le créateur les a destinés à tous). Mais elle s'est souvent cantonnée à considérer l'arduité du travail comme une conséquence de la faute originelle. Le patronat chrétien du XIXème siècle mettait probablement plus en avant la charité que la justice sociale et avait une attitude plutôt paternaliste.

Rerum Novarum (1891)

Cette encyclique a fait scandale parce qu'elle était novatrice vis à vis des mentalités. On concevait encore difficilement que l'Église se mêle de domaines non strictement spirituels.

Le pape Léon XIII réagit vigoureusement contre le capitalisme abusif (rappel sur la destination universelle des biens de la terre, rappel de la dignité de chaque homme et de la nécessité de la justice sociale), il met aussi en garde (de façon prophétique) contre les dangers du socialisme marxiste.

Autres grands textes du magistère :

La doctrine sociale de l'Église n'est pas figée, elle est en train de se constituer. Ainsi qu'en témoigne la quantité de textes majeurs du magistère publiés à ce sujet au cours du siècle, et la constitution d'une commission pontificale qui lui est consacrée :

Exposé de la doctrine sociale de l'Église :

La doctrine sociale de l'Église s'articule à différents niveaux : politique (relations entre les états), économique (entre et dans les entreprises) et familial. Ses principaux points sont :

Pour qui souhaiterait davantage d'informations, la lecture de l'encyclique centesimus annus (le centenaire de rerum novarum) est conseillée.

4/6/01retour index