Les enjeux :Les enjeux :Proposant une vision radicalement nouvelle de l'Église, et refusant l'Église-institution, ces penseurs sont des précurseurs des réformateurs. Novatrice, leur pensée pêche par sa radicalité.
(à développer)
Guillaume d'Ockham (1280/90?-1350?) :Franciscain anglais fut le plus grand des philosophes nominalistes, c'est à dire ceux qui réfutent l'existence des universaux (grand débat de la scolastique). Pour lui, ce ne sont que des prédicats qui peuvent se dire de plusieurs choses. Aussi, ni notre raison, ni notre expérience ne peuvent saisir quelque chose des affirmations de la foi, et la philosophie d'Aristote ne peut plus être mise au service de la théologie. Ses théories furent interdites à l'université de Paris en 1339 mais le mouvement nominaliste s'est déjà ébranlé.
Il remet en cause le rôle de la hiérarchie et du pape, appelant à une église bâtie sur les laïcs.
Théologien d'Oxford qui privilégie l'écriture par rapport à la tradition et refuse la transsubstantiation. Le grand schisme est pour lui la preuve que les prélats vivent contre la loi de Dieu.
Théologien de Prague. Affirme suite au grand schisme que l'Église ne peut se confondre avec l'institution : elle est la communauté des élus. Il l'appelle à la pauvreté évangélique. Son exécution déclenchera une longue révolte en Bohème.
23/5/01