Le lutin boulangerUn conte sur un sympathique lutin magicien plein de ressources dimanche 16 décembre 2007 Il était une fois un petit lutin boulanger réputé dans tout le pays pour l’excellence de ses petits pains, et tout particulièrement pour les petits pains qu’il cuisait avec des herbes magiques que lui seul savait cueillir au coeur de la forêt. Les clients arrivaient de partout pour gouter les pains magiques du lutin boulanger. Le Roi de Prismatique envoyait chaque année son ambassadeur pour lui ramener les petits pains qui font des guilis partout. La fée de Clochanson tenait absolument à venir chercher elle même les petits pains qui font entendre la musique des arbres de la forêt. La princesse de Mirliflore raffolait des petits pains qui donnent le teint frais et font briller les yeux.
Mais il arriva un jour que la terrible sorcière Mekimembette désira elle aussi gouter les petits pains du gentil boulanger. Elle débarqua en trombe dans son magasin sur son balais volant et exigea d’être servie immédiatement sinon elle transformerait tous les autres clients en brochettes grillées. Le petit lutin, apeuré, lui servit en tremblant sa dernière fournée de petits pains qui font rire. La sorcière en avala deux d’un coup, eut un terrible hoquet, suivi par un rictus et quelques démangeaisons. Puis elle déclara de sa voix rauque et colérique :
Alors, le lutin alla dans son arrière boutique chercher ses petits pains corsés, ceux qu’il réservait à ses invités aux gouts peu subtils. Ces petits pains corsés qui mettaient un feu magique dans la bouche plaisaient aux dragons et autres cracheurs de feu. La sorcière en avala trois, eructa, se racla la gorge et émit une petite fumée par ses narines couvertes de pustules. Puis elle menaça.
Alors, le lutin se résolut à faire sa recette la plus puissante, celle qu’il n’avait jamais osé servir à personne, et qui réclamait les herbes magiques les plus étranges et les plus exotiques. Tandis que le petit pain dorait au four, le lutin déclara :
A peine sortie du four, la petite baguette dorée et encore frémissante de chaleur attirait tous les regards, la sorcière s’en empara, sans se soucier de ses doigts qui cuisaient sous la chaleur de la baguette, et elle engloutit une grosse bouchée. L’effet ne se fit pas attendre, et la sorcière fut aussitôt transformée en poulet. Le lutin déclara :
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