Renard Web

Décidémment, il y a quelques romans de fantasy qui sortent de l’ordinaire, celui ci en fait partie avec la description d’une cité qui sombre dans un oubli quasi fantômatique après la mort de son roi.

Plusieurs des personnages principaux tiennent plus de la fée que de l’humain, Faey la sorcière, Mag la poupée de cire plus humaine que ceux qu’elle aspire à imiter, Duncan le prince batard plus attiré par la peinture que le pouvoir, Lydea la princesse déchue et la sinistre Domina Pearl qui tire les ficelles derrière le trône et semble avoir mille ans. Tous gravitent autour de l’enfant roi, petit garçon malade de tristesse et d’inquiétude.

Dans une ambiance aussi délétère que languissante, le destin noue ses fils entre les différents personnages qui semblent si peu surs de leurs choix qu’on a peine à croire qu’ils vont survivre aux multiples sortilèges qui s’abattent sur eux. La magie d’Ombria a un charme particulier, celui du mystère et de la nostalgie.

Bilan après lecture : une histoire surprenante d’un bout à l’autre, au rythme un peu lent. La fin est un peu confuse, mais le crescendo est assez bien mené.