Renard Web

Les automates, on ne fait pas mieux

mardi 2 octobre 2007

J’ai toujours eu une fascination certaine pour le genre steampunk [1] , qui date certainement de mes passionnantes lectures de Jules Vernes quand j’étais tout juste en âge de tourner les pages d’un gros livre.

On ne peut pas vraiment dire que le dernier album sorti de la série Donjon soit du steampunk mais il est bourré d’automates et de rétrotechnologies, donc j’ai de quoi être comblé.

Comme d’hab, les histoires concoctées par Sfar et Trondheim sont bourrées d’aventures, d’humour non sens mais plein de philosophie, et de messages tellements détournés qu’on se prend à les lire au cinquième degré juste au cas où.

Cette fois ci, nous sommes dans le passé du donjon, peut être 400 ans avant puisque le tome a le label -400, du jamais vu. Le passé du monde de donjon est plus futuriste que son avenir puisqu’un inventeur à la Da Vinci, arrière-arrière grand oncle de notre Vaucansson bien connu, le piètre Herbert, va croiser bien avant son lointain héritier le chemin des objets du destin.

Ah, quel plaisir de rencontrer enfin le mal absolu [2], et de relire 20 fois l’histoire pour y trouver des allusions subtiles, internes [3] et externes [4].

Une très bonne cuvée dans la série Donjon.


Statistiques

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Notes

[1] histoires à la Jules Vernes, dans le passé, avec une technologie rétrofuturiste et un peu de fantastique

[2] celui de la BD, pour le reste, je passe mon tour

[3] au choix les dragons complètement mystiques, les invisibles, les ostruchiens de Clérembard, il ne manque que les lapins xénophobes

[4] le bucher d’alarme du Gondor étant évoqué en page 1, de manière bien dérisoire