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Marquer son territoire, comment sortir de l’animalité

Cet article fait suite à l’article "Marquer son territoire".

lundi 24 septembre 2007

Il existe des recettes simples pour empêcher les animaux domestiques de pisser sur votre territoire : les répulsifs, la cloture... et puis évidemment marquer soi même son territoire. Mais est ce que tout peut s’appliquer tel quel aux humains ?


Cet article fait suite à l’article "Marquer son territoire".


Il existe différentes techniques pour empêcher les animaux de marquer intempestivement leur territoire, nous allons voir dans quelles mesures elles s’appliquent à nos collègues et/ou voisins.

Le premier point est de ne jamais laisser une habitude s’installer. Si un chien vient pisser sur votre tapis et que vous ne dites rien, n’allez pas vous plaindre de ce qui s’ensuivra. Malheureusement, il y a probablement déjà des habitudes installées à l’endroit où vous arrivez et il faut beaucoup de temps pour se défaire de certaines habitudes...

Le deuxième point, et il est extrêmement important est de repérer les gens sans gène et mal aimables. Ces gens là prennent d’emblée toute forme d’amabilité ou de politesse comme une forme de faiblesse et n’hésiteront pas à vous pisser dessus si vous vous montrez sympa avec eux. Chez ces gens là, la sympathie s’achète. Il vous faut donc montrer de la froideur et de la distance et ne diluer la sympathie et l’amabilité qu’au fur et à mesure.

troisième point : s’il y a des abus, la personne qui abuse doit vous voir en train de prendre des notes écrites. La plupart des abuseurs jouent sur la non réaction de leurs interlocuteurs, sur l’instantané et ont extrêmement peur de notes écrites qui pourraient les confondre. Réflechissez-y, il y a toujours une façon de montrer que vous notez tout par écrit et que ça peut ressortir à un moment ou un autre.

Les répulsifs

Certains comportements sont inacceptables et demandent une réaction immédiate, à chaud. L’animal ne comprend pas les remarques à froid, de longtemps ultérieures à l’acte. Il en est souvent de même pour l’humain.

Ainsi il est parfois bon de péter un cable (en gardant secrètement le contrôle pour ne pas que ça dérape).

    • Ah mais, ça va pas là, pas question !!
    • J’apprends que certains ne veulent pas collaborer, qu’est ce que ça veut dire ?

La grosse voix est de mise ainsi qu’une attitude outrée élaborée. Entrainez vous : la spontanéité est importante pour avoir un effet répulsif. Et c’est le seul moyen de se faire respecter.

La cloture

Le meilleur moyen de garder le chien du voisin à bonne distance est d’avoir une bonne cloture. Il est donc nécessaire de repérer les limites que vous ne voulez pas voir franchir et d’y mettre une cloture imaginaire. Tout franchissement de cette cloture doit être signifié au contrevenant. Par exemple :

  • la porte était fermée mais j’avais quelque chose d’urgent à te demander.
  • eh bien tu repasseras dans une demi heure car j’ai quelque chose à finir avant... Ils ne vous en seront que plus reconnaissants quand la porte est ouverte.

Marquer soi même son territoire

Cela ne me viendrait bien sur pas à l’idée de recommander à quiconque de pisser partout, ni de le faire moi même. Par contre, il est possible de définir ce qu’on appelle en management, un périmètre d’incertitude. Si vos collègues sont toujours surs de vos réactions (toujours "non", toujours "oui", réactions à certains stimulus), ils auront tendance à empiéter sur ce terrain connu. Si par contre, il y a une incertitude (la porte de mon bureau n’est pas toujours ouverte, je n’accueille pas favorablement toutes les demandes sans les regarder, je ne signe pas les documents tout de suite, etc...), ça introduit un certain respect forcé.

N’hésitez pas à faire part de vos remarques et commentaires et surtout de vos propres expériences.

P.-S.

Voir aussi "résoudre les conflits"

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