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Les secrets révélés ici (interdits aux joueurs !) sont relatifs à la planète Selenia Primora.

Historique de la planète

Selenia Primora a un passé bien plus chargé que ses habitants ne le soupçonnent. Lors du moyen âge technologique, elle fut le lieu d’expérience d’un ingénieur de grand renom dont le nom a depuis longtemps été oublié de la plupart : Archaïus Gallus. Cet ingénieur était un concepteur génial d’instruments d’échelle planétaire dont même les technoprêtres les plus doués du clergé martien seraient bien incapables de concevoir les premiers rouages. Archaïus Gallus et ses secrets peuvent être au coeur d’une campagne de l’inquisition car ses machines recèlent des pouvoirs surprenants. La machinerie la plus impressionnante qu’il aie installée sur Selenia Primora s’appelle le balancier. C’est un appareil profondément enfoui dans les cavernes sous marines et qui amplifie le phénomène de marée. Selenia Primora avait déjà des marées impressionnantes avant l’intervention de l’ingénieur mais pas au point qu’elles sont atteint actuellement. Le balancier fait jouer les marées à leur plus extrême, au point de vider les eaux presque totalement pour les faire revenir avec une violence incroyable. A vous de définir ce que peut bien cacher le balancier : le mouvement des eaux, chargée d’une quelconque substance peut ouvrir un portail dans le Warp, changer la course d’une planète voisine, ou allumer un signal pour une étrange race Xénos... Le secret en sera révélé progressivement au cours de la campagne.

L’ermitage de la calotte

Au pôle nord de Selenia Primoria, endroit tout à fait inhospitalier, glacial et venteux, se tient un petit ermitage, plus qu’à demi enterré dans le sol, il n’abrite que quelques malheureux anachorètes.

Cette petite colonie est vouée au culte de Saint Drusus qui aurait fait retraite en cet endroit avant de devenir le prophète impérial et le guérisseur fameux que l’on connaît. A quelques pas de la colonie, une base d’entrainement de la garde impériale sert à des stages commandos particulièrement sévères. Une unité de troupes d’élite y campe en alternance pour un mois avant d’être remplacée par des troupes fraîches.

A leur arrivée sur la base, les troupes sont accueillies par le colonel Yarleck, un spécialiste des interventions dans les climats extrêmes. Le colonel Yarleck n’est pas seulement chargé de l’entrainement des troupes, il est également le seul à savoir que les troupes sont aussi là pour intervenir sur la base en cas de problème.

Car la base n’est pas un simple ermitage, c’est une prison qui abrite certains des hérétiques les plus dangereux capturés par l’inquisition. Ces hérétiques, réputés morts au moment de leur capture, sont enfermés dans des champs de stase, ou maintenus en coma artificiel dans des cellules isolées sous la calotte de glace. En dessous des deux niveaux de l’ermitage, de longs couloirs mènent à ces cellules de haute technologie capables de maintenir en vie des individus gravement blessés, parfois fortement amputés, et surtout extrêmement dangereux. Le matériel est là pour les réveiller ou les réanimer si l’inquisition a besoin de les interroger à nouveau.