Sultana, le pays des DjinnsUn univers des terres féeriques dimanche 2 septembre 2007 Les habitants des mystérieuses terres féeriques ne se souviennent pas tous qu’ils sont des fées exilées de la terre. Ils se souviennent d’un événement traumatisant appelé l’Exil qu’ils se représentent tous via différentes légendes. Ici, à Sultana, la plupart d’entre eux ont oublié leurs pouvoirs féeriques et croient être seulement des descendants abâtardis de créatures magiques. Ils pensent avoir émigré d’au-delà des mers, ou d’au-delà d’un désert alors qu’ils sont venus de notre monde, par des portails féériques, chassés par l’inquisition au moyen âge. Les habitants du pays des Djinns croient être les descendants de Djinns exilés lors d’une guerre ancienne contre les "mages". Ils sont eux-mêmes les Djinns et leurs descendants, avec tout leur héritage oriental, mais ils ne pensent porter qu’un peu de sang de Djinn, remontant à un lointain ancêtre. Ils sont généralement détenteurs d’une étincelle magique associée à un des 4 éléments mais se contentent de magie très mineure. Ils se font appeler d’ailleurs les Aladjeis, ce qui signifie « les descendants » avec une notion supplémentaire d’héritage et de fierté inclus dans le terme d’Aladjeis. Les descendants d’autres peuples ou créatures comme ils viennent à en rencontrer dans le désert profond ne sont jamais qualifiés d’Aladjeis, mais plutôt d’Ilodjeis, les rejetons, la progéniture avec une nuance de mépris. Aladjeis est donc à la fois un terme mémoriel et aussi la désignation de tout un peuple. Le peuple des Djinns, les Aladjeis, a développé une tradition mi marine, mi nomade mais en se cantonnant au désert voisins et aux rivages environnants. La crainte de rencontrer les ennemis qui ont exilé leurs ancêtres et détruit les Djinns les garde de s’aventurer plus loin. Mais ils vont être confrontés au vaste monde sous la forme d’une invasion de morts vivants. En attendant, le principal lieu d’aventure des Aladjeis est leur périlleux désert où ceux-ci récoltent un trésor qui se vend à prix d’or au-delà même des frontières du royaume : les roses de voeux. Ces roses de vœux sont des pierres que les Aladjeis trouvent dans des Oasis apparues mystérieusement aux endroits les plus reculés, et pour lesquelles ils doivent combattre des créatures fantastiques mais ces précieuses pierres permettent d’exhaucer tous les vœux. La capitale du pays de Sultana, qui porte le même nom, est également la seule ville côtière, le centre marchant et le grand port naval des Aladjeis. Sultana est dominée par une immense ville enclave fortifiée construite sur la seule colline du pays. Ce fort contrôle l’accès au port à l’aide de puissantes ballistes. La partie fortifiée de la ville représente une garnison de 1000 hommes et les quelques 4 mille artisans qui servent de près ou de loin cette garnison, y compris des réserves de nourriture pour tenir un siège d’1 mois. Au pied de la colline, le port est vraiment le centre vivant du pays, et il est entouré par la ville nomade où se montent toutes les caravanes qui irriguent le pays. Le centre de la ville nomade est un immense marché aux créatures de tous poils, principalement des chameaux, mais aussi de grands lézards plats, les Komodos, qui porteront la marchandise. Par tradition, les Aladjeis, sont fiers et secrets, dans la plus pure tradition orientale. Fiers, ils le sont probablement trop puisqu’une offense ne peut jamais rester impunie. Secrets, ils le sont certainement trop également puisque la tradition fixe un grand nombre de choses qui ne peuvent être confiées à personne. Les lois des AladjeisLa loi de l’honneur : ton nom et ta chair tu garderas au dessus de toute corruption. Tu ne laisseras ni les mots ni la honte ternir ton nom secret. Il y a 3 lieux pour l’humiliation, la lumière, la voix et le vent. Seuls l’eau et le sang peuvent guérir. C’est le Soudjei, la honte qui tue.
Pour un Aladjei, la honte est plus qu’une humeur passagère, c’est une lèpre qui s’étend à tout le corps. S’il se laisse humilier par quelqu’un, et qu’il laisse cette humiliation impunie, il contractera certainement une maladie. Le terme pour désigner la honte est Soudjei, « la honte qui est une maladie ». Ce terme peut être utilisé pour désigner une maladie, si celui qui l’emploie est persuadé que la maladie est lié à la honte.
L’humiliation peut intervenir de multiples façons : le regard (la lumière), ce pourquoi il est convenable de baisser les yeux pour cacher sa colère, la voix, ce pourquoi il ne faut jamais dire à quelqu’un les griefs qu’on a envers lui, et enfin les gestes (le vent), ce pourquoi il ne faut jamais menacer quelqu’un par un geste. La loi des 9 secrets.Tu garderas secrets et chériras : ton nom, tes faiblesses et tes négligences car tu ne donneras emprise à personne. Ensuite tu garderas secrets tes mérites, ton allégeance et ta foi car ils appartiennent à ton maître. Enfin, tu garderas secrète ton intimité, le nom de ton conjoint, l’état de vos relations, et ta santé car ce sont des fardeaux que tu as choisis pour toi seul. C’est le Rougeln, le secret qui garde en vie, faute de quoi tu seras, Nadjei, c’est-à-dire rien !
Le secret du vrai nom est commun à tous les peuples des terres des fées car connaitre le vrai nom de quelqu’un, c’est avoir une emprise magique sur lui. Parler de ses faiblesses peut être une philosophie pour certains, jamais pour un Aladjei. Ils savent à quel point la plus mortelle des magies peut s’emparer de la faiblesse et en faire un secret de mort. Le terme d’Alamter, « secret de mort » est d’ailleurs couramment employé, ainsi qu’un geste du doigt en travers des lèvres pour éduquer les enfants. Très jeunes, ils sont éduqués dans ce qu’il ne faut pas dire.
Pour le même genre de raisons, mais aussi par honneur, évoquer, ou reconnaitre une négligence n’est pas concevable. Une négligence, c’est le début de la corruption du corps. Le soldat qui a mal monté la garde chargera seul une horde d’ennemis avant que la corruption qui le menace ne s’empare de tout son être et ne fasse de lui un Moudjinn, un traître ! Par le même mouvement, vanter ses mérites, c’est supposer que les égaux n’ont pas les mêmes mérites. Un soldat Aladjei vantera les mérites de son supérieur, de son escadre, même si c’est lui seul qui a remporté le fait d’armes. Ces secrets, comme pour la fierté, doivent se garder par la lumière, la voix et le vent, c’est-à-dire que ni les regards, ni les paroles, ni les gestes ne doivent trahir un secret. Lors de réunions politiques, lors de déclarations d’amour, lors de serments d’allégeance, celui qui fait connaitre son adhésion s’avancera voilé s’il est en public, et à visage découvert seulement s’il est seul avec l’objet de son allégeance. Celui qui aurait la folie de faire connaître son allégeance perd tout existence propre, il n’est plus que la chose de celui à qui il s’est voué, il devient un Nadjei, un rien. Il n’est plus considéré comme un individu, un Aladjei, mais comme un objet, un instrument. Il continuera à servir son maître, son conjoint, sa religion, mais il sera considéré comme un outil parfaitement sacrifiable ou dispensable. Les contes des Aladjei racontent l’histoire de l’amant qui avoue sa flamme en public et qui devient moins que rien, un esclave dans la maisonnée de celle qu’il aime. Seul le sultan est au dessus de ces lois, il peut révéler sa colère à l’encontre d’un membre de la communauté, il peut humilier qui il veut, il peut révéler son allégeance ou sa religion. En cela, il affirme son pouvoir, mais en cela également il donne emprise à ses ennemis. On mesure le pouvoir d’un Sultan à ce qu’il a osé révéler. C’est aussi le signe qu’il a passé son apogée et que son pouvoir décline. Ceci donne lieu à de nombreux débats parmi les conseillers politiques. De même, au sein d’une société secrète, et dans le contexte seul de cette société, le maître peut il se conduire comme s’il était au dessus des lois. C’est la communauté qui punit l’infraction aux lois, éventuellement réunie en assemblée dans les cas les plus graves, par la simple rumeur dans les cas les plus anodins. L’offenseur pourra s’affranchir de sa peine en choisissant lui-même de laver sa honte, par l’eau ou le sang. Secrets du cercle des Neufs Des membres du Cercle ont tenté de renverser le Sultan et de prendre le pouvoir pour instaurer un régime totalitaire plus axé sur la magie et sur leur philosophie, les tribunaux oniriques, qui compte punir tous ceux qui ont oublié leur héritage magique et préparer un retour glorieux sur la Terre. Suite à des trahisons internes au mouvement, le Sultan a été prévenu et a procédé à une purge en règle, même si la règle du secret l’a largement empêché d’identifier tous les conspirateurs et peut être même a-t-il arrêté des individus complètement innocents. Pour en savoir plus sur les tribunaux oniriques, il sera nécessaire de découvrir d’autres pans du pays féérique mais c’est une philosophie qui s’oppose radicalement au négationnisme tellurique qui a prévalu jusqu’à présent sur les terres de Faerie. Seuls les descendants des Djinns connaissent cette restriction à la magie, aussi la tentation est elle forte d’apprendre la magie auprès d’autres peuples. Les peuples les plus faciles à contacter sont les morts vivants, les dragons et les trolls. Les mort vivants viennent d’au-delà de la mer et ils ont corrompu secrètement des membres du Cercle, certains d’entre eux sont devenus des liches, de puissants mages mort vivants à la chair desséchée et œuvrent désormais dans l’ombre pour permettre l’invasion et la corruption du pays. Ils ne se sentent plus tenus d’obéir, si ce n’est pour la façade à une quelconque règle des Aladjei, ils ne supportent plus la lumière du soleil car ils n’ont déjà plus d’eau ni de sang dans le corps, et ils doivent modifier leur apparence à l’aide de puissantes illusions. Pour chaque niveau obtenu en suivant l’enseignement des morts vivants, l’apprenti devra lancer un dé, puis deux, puis trois. Si le Un apparait alors la transformation en liche devient irréversible. Les dragons visitent parfois le pays d’Aladjei et s’établissent parfois dans des lieux reculés. Ils sont encore plus nomades que les Aladjei, si ce n’est que leur nomadisme est à une autre échelle de temps : un dragon peut s’installer pour 1000 ans et s’endormir sur son trésor, mais il s’envolera certainement avant que la légende sur sa cachette et sur son trésor ne soit connue. Il abandonnera un repaire habité par ses rejetons difformes, les lézards, les kobolds, les Komodos, ou demi dragons, un repaire ou il laissera ses trésors les plus mineurs. Dans ce repaire, il laissera aussi parfois un œuf à éclore, pour que sa progéniture pure puisse régner dès son avènement sur ses rejetons mineurs. Le dragon prendra à l’occasion des apprentis magiciens parmi ses défenseurs, ses serviteurs, ou toute personne qui partagerait avec lui une religion ou une philosophie. Il est possible de tromper un dragon en lui faisant croire qu’on est son allié, son serviteur, ou qu’on partage la même religion. Mais ce que les dragons croient à tendance à devenir vrai. Aussi pour chaque niveau obtenu en suivant l’enseignement d’un dragon, l’apprenti devra lancer un dé, puis deux, puis trois. Si le Un apparait alors ce que l’on a fait croire au dragon devient vrai. La deuxième fois qu’un Un apparaît, la transformation en dragon commence et pour chaque niveau gagné en magie, le personnage devra prendre un héritage draconique différent (le ou les souffles, les griffes, la métamorphose, le regard d’intimidation, les écailles, des résistances particulières ou la faiblesse des dragons pour les trésors) sans pour autant devenir lui-même un dragon. Il sera devenu un rejeton. Les trolls sont des créatures sauvages qui vivent seules ou en tribus aux confins du désert des Aladjeis. Leur magie est de type shamanique et ils découvrent leur magie par les rêves ou par des intoxications, hallucinations et possessions par d’autres esprits. Ce sont des créatures d’instinct et de violence et le disciple n’est jamais à l’abri de l’appétit de son maître. On considère toutefois, dans le cadre des personnages joueurs que ceux-ci ne seront jamais dévorés par leur mentor, mais la menace doit toujours sembler réelle aux joueurs. Chaque progression au-delà du troisième dé dans la catégorie « magie » doit se traduire par une expérience mystique avec un mentor troll. Cette expérience mystique se traduira par une quête, en chair ou en pensée, dans une autre contrée, l’apparition d’une faiblesse liée à la sauvagerie des trolls ou un contact permanent avec une créature immatérielle qui exigera régulièrement allégeance. Les secrets du désert : les roses de vœuxLa plus grande richesse de Sultana est aussi sa ressource la plus rare : des pierres précieuses, récoltées au cœur du désert, et qui permettent d’exaucer tous les vœux. Même si les plus puissantes roses de vœux sont rares, même des pierres mineures permettent d’accomplir des exploits, de retrouver l’amour ou d’apprendre des secrets dont on ne soupçonnait même pas l’existence. |
Dans la même rubrique
Statistiques
|