Ordonné prêtre en 1600, il est fait prisonnier par les maures
cinq ans plus tard et vendu comme esclave à Tunis. C'est après
avoir converti son maître qu'il pourra rentrer en France. Après
son retour en France, il est successivement aumônier de Marguerite
de Valois, curé de Clichy et précepteur des enfants du général
des galères, aumônier des galériens puis curé
de campagne. En réponse à la misère des campagnes,
il fonde une congrégation de prêtres missionnaires, les lazaristes,
puis une communauté de soeurs, les filles de la charité. En
1638, il crée l'oeuvre des enfants trouvés. Il met en place
des retraites sacerdotales pour une réforme spirituelle du clergé.
Il est bientôt président d'un conseil de conscience qui veille
à la qualité des vocations et au choix des évêques.
Tolérant avec les protestants, il est assez sévère
à l'égard des jansénistes.
Monsieur Vincent, ainsi que le peuple l'appelle, est canonisé en
1737.